Après des pluies torrentielles toute la nuit, les équipages se sont présentés ce matin pour la trentaine de kilomètres de l’ES1 non loin d’Ajaccio. Dès les premiers intermédiaires, Sébastien Ogier s’est montré le plus rapide. Il a été rejoint en haut de la fiche des temps par Robert Kubica. Au point stop, le polonais se montrait pourtant très insatisfait des réglages de sa voiture alors qu’il venait d’égaler le champion du monde ! Pour Neuville, c’est l’abandon dès les premiers kilomètres quand il entre trop tôt sur un pont, il essaie de rectifier avec le frein à main, mais l’arrière de l’i20 percute le muret.
Les inondations, les éboulements ont empêchés le déroulement de la deuxième spéciale du jour. Restait seulement l’ES3 qui a du être retardée. Le déluge a entrainé des pierres sur toute la chaussée, il y a beaucoup d’eau stagnante. Les 36km sont une sacrée épreuve. La Polo de Sébastien Ogier crève, il arrive avec près d’1min30 de retard après s’être arrêté pour changer de roue. Crevaison également pour Sordo qui perd 2min. Dans ces conditions si particulières, c’est Elfyn Evans qui effectue le meilleur temps alors qu’il ne pensait pas avoir roulé très fort. Le gallois prend ainsi la tête du rallye. Kevin Abbring, satisfait de ses changements de réglages signe un deuxième temps qui le place derrière Evans au général. A noter, les 3ème tt 4èmes temps des français Sarrazin et Bouffier dans cette spéciale difficile.
Pour Sébastien Ogier, quand ça veut pas, ça veut pas ! En se rendant au parc fermé à Bastia, il a du immobiliser sa Polo R WRC sur le bas côté. Un problème de sélection de rapport de boite à empêcher l’équipage d’aller plus loin. Les français ont du abandonner, la Polo sera de retour demain en rally 2.
Le classement à l’issue de cette première étape et avant l’ES5 demain à 10h08 (l’ES4 étant annulée) :
1. | 5 | ![]() |
46:48.5 | ||
2. | 10 | ![]() |
47:07.2 | +18.7 | +18.7 |
3. | 2 | ![]() |
47:11.4 | +4.2 | +22.9 |
4. | 4 | ![]() |
47:27.3 | +15.9 | +38.8 |
5. | 14 | ![]() |
47:28.8 | +1.5 | +40.3 |
6. | 22 | ![]() |
47:31.6 | +2.8 | +43.1 |
7. | 9 | ![]() |
47:33.0 | +1.4 | +44.5 |
8. | 3 | ![]() |
47:35.5 | +2.5 | +47.0 |
9. | 15 | ![]() |
47:53.3 | +17.8 | +1:04.8 |
10. | 1 | ![]() |
48:01.7 | +8.4 | +1:13.2 |
11. | 20 | ![]() |
48:03.4 | +1.7 | +1:14.9 |
12. | 6 | ![]() |
48:04.4 | +1.0 | +1:15.9 |
13. | 12 | ![]() |
48:28.4 | +24.0 | +1:39.9 |
14. | 8 | ![]() |
48:45.1 | +16.7 | +1:56.6 |
15. | 21 | ![]() |
49:03.7 | +18.6 | +2:15.2 |
16. | 43 | ![]() |
49:13.2 | +9.5 | +2:24.7 |
17. | 44 | ![]() |
49:16.6 | +3.4 | +2:28.1 |
18. | 38 | ![]() |
49:23.4 | +6.8 | +2:34.9 |
19. | 40 | ![]() |
49:36.5 | +13.1 | +2:48.0 |
20. | 42 | ![]() |
49:56.8 | +20.3 | +3:08.3 |
21. | 24 | ![]() |
50:21.6 | +24.8 | +3:33.1 |
22. | 45 | ![]() |
50:33.7 | +12.1 | +3:45.2 |
23. | 25 | ![]() |
50:34.3 | +0.6 | +3:45.8 |
24. | 84 | ![]() |
51:39.9 | +1:05.6 | +4:51.4 |
25. | 81 | ![]() |
51:57.2 | +17.3 | +5:08.7 |
26. | 50 | ![]() |
52:08.0 | +10.8 | +5:19.5 |
27. | 37 | ![]() |
52:13.1 | +5.1 | +5:24.6 |
Elfyn Evans : « Je ne pensais pas faire un aussi bon chrono et me retrouver ce soir leader de la course. C’était très difficile car il y avait beaucoup de changements d’adhérence mais les ouvreurs ont fait du bon boulot. Cela m’a bien aidé. Je suis surpris de mon temps même si je pensais avoir bien roulé. »
Kevin Abbring : « Je savais que j’avais un bon rythme dans les 20 premiers kilomètres. J’ai tout de même veillé à rester très prudent. Nous avons fait quelques ajustements à l’assistance à midi. J’ai un bon feeling avec la voiture et nos notes sont bonnes. Je ne veux pas être trop enthousiaste. Je me fie aux notes et ça marche. »
Sébastien Ogier : « On se doutait que cette spéciale serait une loterie. Nous avons été victimes d’une crevaison lente à l’arrière gauche. Je n’ai rien touché. J’ai continué à rouler avant de devoir me résoudre à changer la roue. Je n’ai pas pris de risques. J’étais plutôt en mode survie avec toutes ces pierres sur la route. »
Bryan Bouffier : « J’ai roulé plus en confiance que dans la première spéciale de la journée. C’est tellement étroit et piégeux que tu ne peux pas vraiment te lâcher. »
Stéphane Sarrazin : « Incroyable ! Ce n’était plus des coulées d’eau mais des rivières qui traversaient la route ! Je viens de m’apercevoir que la barre anti roulis est cassée. Je ne m’en étais pas rendu compte avant mais maintenant je comprends mieux pourquoi la voiture survirait en fin de spéciale. »
Ogier ne repartira qu’en Rallye2