Le rallye de Grande-Bretagne commençant dès demain, c’est ce matin que les concurrents se sont élancés sur le tracé du shakedown. Une spéciale dessinée sur le lieu même du parc d’assistance installée dans des halls d’expositions du salon de l’agriculture local. Une petite spéciale de moins de 2 kms autour des hangars et des parkings ! Comme ça peut être régulièrement le cas, un tracé qui est donc peu représentatif des spéciales du rallye. Les principaux acteurs ont donc effectué les 4 passages obligatoires en laissant le meilleur temps à Ostberg. RDV demain 15h38 pour le départ de la première spéciale. Les temps du shakedown :
- Ostberg (Fiesta WRC) 1min31s2
- Meeke (Mini WRC) 1min31s2
- Loeb (DS3 WRC) 1min32s1
- Sordo (Mini WRC) 1min32s2
- Ogier (DS3 WRC) 1min32s5
- Latvala (Fiesta WRC) 1min32s5
- Wilson(Fiesta WRC) 1min32s5
- Hirvonen (Fiesta WRC) 1min32s8
- Räikkönen (DS3 WRC) 1min32s8
- Block (Fiesta WRC) 1min33s4
- H.Solberg (Fiesta WRC) 1min33s9
- Kuipers (Fiesta WRC) 1min34s4
- P.Solberg (DS3 WRC) 1min34s4
- Prokop (Fiesta WRC) 1min34s4
- Novikov (Fiesta WRC) 1min34s7
- Tänak (Fiesta WRC) 1min34s8
- Araujo (Mini WRC) 1min35s2
- Van Merksteijn Jr. (DS3 WRC) 1min36s2
Petter Solberg : « On a fait 6 passages, nous avions quelques petites choses à vérifier. Les conditions étaient plus glissantes à la fin avec de plus en plus d’herbe et de boue sur la spéciale. Je suis impressionné par tous les spectateurs venus aujourd’hui, c’est sympa de voir toutes ces familles le long de la spéciale et les rencontrer au parc d’assistance. »
Sébastien Loeb : « Ce shakedown n’était pas représentatif du parcours qui nous attend. Ce matin, nous étions en deuxième dans tous les virages et on ne passait la quatrième que dans les lignes droites. Dans les spéciales, quasiment toutes les courbes se négocient entre les quatrième et sixième rapports », explique Sébastien Loeb. « Les nouvelles spéciales sont relativement similaires à celles que nous connaissions déjà, même si certaines portions sont sensiblement plus rapides. »
Sébastien Ogier : « C’est un des rallyes où il est le plus facile de commettre une erreur. Je suis très bien placé pour en parler, puisqu’en trois participations je n’ai jamais pu voir l’arrivée sans passer par la case SupeRally. Mon objectif sera donc de terminer la saison sur une note positive, pourquoi pas par une victoire ! La plus grande difficulté de cette épreuve consiste à ‘lire le grip’. Les spéciales sont très grasses, mais il y a de grosses différences entres les portions gravillonnées, où l’adhérence est plutôt bonne, et d’autres où on a l’impression de rouler sur du verglas. C’est très difficile de discerner les endroits où on peut attaquer. »