Quelques commentaires avant le départ :
Sébastien Loeb : « Nous avons fait quasiment toutes les recos dans la boue. Depuis mercredi après-midi, la pluie a cessé et ils annoncent plutôt beau ce week-end. Ce que nous avons vu en recos sera certainement très différent de ce que l’on aura en course du fait du changement de météo. Il va falloir imaginer ce que certains passages vont devenir lorsque la route sera totalement sèche. En plus, le passage des voitures dans les spéciales boueuses a créé des rails qui vont sécher et rendre la route cassante à certains endroits. Autant dire que l’exercice de prise de note sur ce rallye n’était vraiment pas évident ! Mon objectif sur ce rallye est simple : finir devant Hirvonen pour essayer de lui reprendre la tête du championnat. Ce qui est sûr, c’est que Mikko ne sera pas là pour jouer la 8ème place. On va partir sans trop se poser de questions et on avisera de la tactique à adopter au fur et à mesure du rallye.«
Petter Solberg : « Nous sommes ici prêts pour les routes cassantes du nord de la Sardaigne. Les spéciales sont vraiment cassantes cette année, plus cassante que les années précédentes. Je suis vraiment impatient de démarrer demain. On m’a promis que les suspensions sont beaucoup mieux maintenant. Je ne les ai pas encore testé, mais ils ont travaillé vraiment dur pour les améloirer. On verra avec les temps demain.«
Mikko Hirvonen : « Les spéciales sont étroites mais rapides, et même s’il y a des sections cassantes ce n’est d’aucune façon le rallye le plus cassant de la saison. C’est le premier rallye chaud en Europe mais nous avons une bonne connaissance de la façon dont les Pirelli travaillent dans ces conditions depuis les rallyes du Mexique et de la Jordanie. Les routes sont probablement plus rudes que l’une ou l’autre de ces épreuves mais elles ne sont pas si destructrices pour les pneus et je n’ai aucune inquiétude là-dessus. Je mène le championnat et je serai donc le premier sur la route vendredi. Ce n’est la meilleure place qui soit sur un rallye ‘terre’ sec car la première voiture balaie la gravette et les pilotes suivants ont une meilleure surface sur la trajectoire. Mais ce n’est pas d’ordinaire un gros désavantage en Sardaigne et je ne m’en fais pas pour ça. Mon but est de trouver la bonne vitesse vendredi matin car je ne peux me permettre de laisser un pilote creuser un écart. Quatre voitures étaient groupées en moins de 15 secondes au soir de l’étape 1 en Jordanie. Il pourrait en être de même ici et j’ai besoin d’être dans ce groupe« .