Toyota sur le terrain du Monté-Carlo

Toyota a passé 4 jours dans le Sud-Est de la France en effectuant une séance de travail sur le terrain du Monté-Carlo. Mardi, Stéphane Sarrazin prenait le volant de la Yaris WRC sur une version inédite d’une base d’essais souvent utilisée dans les Alpes-Maritimes. Un tracé plutôt étroit, humide, sale, tortueux : la Yaris semble ne pas s’en sortir si mal. Le lendemain, l’équipe s’est installée à Entrevaux pour rouler sur une partie de la première spéciale du dernier rallye de Monté-Carlo. La Yaris a évolué sur les 3 premiers kilomètres de l’ES1. Très difficile de trouver un terrain de comparaison directe avec les passages sur la dernière manche du championnat du monde, on est de jour, le tracé est sec excepté tôt le matin : les conditions sont complètements différentes. Le rythme s’est, semble-t-il, accéléré depuis la veille.

En ce jeudi, changement de conditions, avec une base quasiment entièrement enneigée et bien glacée. Un tracé utilisé par Latvala pour préparer le Monté-Carlo 2013. Alors que l’auto est en développement, les pauses ne sont pas très longues, Stéphane Sarrazin ne s’arrête pas très longtemps à l’assistance. On effectue peu de modifications avant de repartir. Dès le départ, l’auto semble efficace même s’il est difficile de se faire une idée avec un tel terrain où une belle couche de glace est présente. La Yaris est chaussée des pneus neige cloutés disponible pour le Monté-Carlo. Même s’il reste certainement du travail sur les diffs, la Yaris ne semble pas si mal s’en sortir alors qu’elle a encore 2 années devant elle pour progresser. Le bruit rauque de son moteur donne encore plus d’impression de puissance. Quand à l’arrière de l’auto, on aperçoit la sortie d’échappement, on pense aux Ford. Les flammes sont présentes en sortie sur une large grille façon bruleur sur la plaque de cuisson de la cuisine !

Dans l’après-midi, Eric Camilli, de retour des reconnaissances effectuées en Suède arrive sur la base d’essais. Il effectue un run aux côtés de Stéphane Sarrazin avant de faire son tour de reco au volant de sa voiture de fonction (GT 86). Il est déjà tard, le niçois n’effectuera que quelques passages sur la spéciale. Le lendemain, sur une nouvelle base, le goudron est là, Eric Camilli peut s’exprimer plus facilement avec des conditions bien moins piégeuses. Le matin sur un tracé sec bordé de neige, puis l’après midi sur un nouveau tracé sous la pluie, le français a pu bien hausser le rythme sur des spéciales qu’il connait très bien.

Cette Yaris WRC semble déjà bien efficace pour une voiture en développement. L’équipe la met déjà sur les différents terrains du championnat du monde ce qui pourrait laisser penser que le gros du travail a été fait et que l’on commence à travailler l’adaptation aux différents terrains ? Encore deux ans ? Mais que va faire le team pendant deux ans ? Ou plutôt quel niveau de performance atteindra cette auto en 2017 ?! Sans aucun doute, le team arrivera avec une WRC d’emblée performante.

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