C’est dimanche que Kubica a pu prendre place à bord de la DS3 WRC afin de se préparer son premier rallye au volant d’une WRC « moderne ». Le polonais qui a effectué la saison au volant d’une DS3 RRC en remportant le titre WRC2 s’est vu offrir la possibilité de rouler en WRC lors de cette dernière manche du championnat au Pays de Galles. Robert Kubica a déjà piloté des WRC puisqu’il a notamment participé au rallye du Var 2012 avec une C4 WRC ou a participé à plusieurs rallyes italiens au volant d’une Subaru Impreza WRC S12, mais il s’agissait de modèles 2L contrairement à la DS3 WRC qui suit la dernière réglementation 1,6L T. Le passage à la WRC ne sera pas la seule nouveauté pour Robert Kubica puisqu’il change également de copilote. Le polonais Maciek Baran qui était son copilote cette année, n’étant plus disponible, c’est l’italien Michele Ferrara qui sera à ses côtés en Grande-Bretagne. Dimanche, le duo inédit a donc pris place à bord de la DS3 dans le centre du Pays de Galles sur une journée afin de se préparer au rallye. Pas sur que Kubica poursuive en 2014 avec Ferrara qui est peu expérimenté en WRC puisqu’il aurait pris contact avec Giovanni Bernacchini, actuel copilote de Nasser Al-Attiyah. Après avoir utilisé le polonais toute l’année, c’est l’italien qui sera de rigueur dans la DS3, une langue que maitrise Kubica depuis ses plus jeunes années. Si Bernacchini rejoint Kubica l’année prochaine, l’équipage pourrait revenir au polonais puisque Giovanni Bernacchini connait la langue.
Cette journée d’essais a été l’unique préparation de l’équipe Citroën. Déjà pour le Catalogne, l’équipe française n’avait pas réalisé de test. L’équipe fonctionnerait-elle déjà en mode low-cost ? Il est vrai que les championnats sont joués, mais une victoire pourrait permettre de terminer sur une bonne noté. Mikko Hirvonen, sur le départ pour un retour chez M-Sport, ne manque pas de le souligner.
Robert Kubica : « Je pense qu’il est difficile de comparer les courses que j’ai pu faire avec une WRC avec le Rallye de Grande-Bretagne ! Il s’agira de ma première participation à épreuve sur terre au volant d’une voiture de la catégorie supérieure. J’aurai encore beaucoup à découvrir : les spéciales, l’équipe mais aussi mon copilote. Il y a beaucoup de nouveautés, mais je suis impatient de profiter de cette opportunité. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais Maciek m’a informé qu’il souhaitait arrêter après l’Espagne. Je ne veux forcer personne à rouler avec moi et j’ai cherché la meilleure solution pour ce dernier rallye de la saison. Michele n’a pas plus d’expérience que moi, mais il est très motivé pour que nous fassions du bon travail ensemble. Même si je parle italien depuis mon enfance, ce changement de langue ne sera pas évident, d’autant que j’ai énormément fait évoluer mon système de notes cette saison. Mais nous allons composer avec tout cela ! »
Mikko Hirvonen : « Robert n’a jamais piloté la voiture, ça fait sens qu’il passe du temps dans la voiture, mais cette situation n’est pas idéale pour nous. J’aurai juste 2 runs dans la shakedown et ensuite ça sera parti pour une qualification très importante. Ce n’est pas idéal, spécialement quand Volkswagen a effectué de longs essais et qu’ils viendront sur le rallye avec une bonne idée des conditions. Normalement en Grand-Bretagne, tu veux être le premier sur la route et si tu n’y parviens pas cç devient très difficile de se battre pour la victoire, c’est sur. »
