La Polo R WRC au Mexique et crash de Latvala

L’équipe Volkswagen qui n’est pas encore engagée en championnat du monde n’est pas contrainte par le règlement restreignant les essais, ainsi elle a pu effectuer une séance au Mexique afin de se préparer à la troisième manche du championnat. Un rallye spécifique car en altitude, mais sur une terre sèche, des conditions difficiles à trouver en Europe. C’est un terrain sur lequel Citroën a toujours su faire fonctionner ses DS3. L’oxygène se raréfiant, le moteur perd de sa puissance. Un paramètre qui doit être compensé par des cartographie moteur bien adaptées. Que ce soit avec la Focus ou la Fiesta, l’équipe Ford a toujours eu du mal sur ce terrain même si cette année la performance était un peu meilleure que les années précédentes.

Dimanche, non loin de Leon, non loin des spéciales du rallye du Mexique, c’est Sébastien Ogier qui a pris le volant de la Polo R WRC. Jari-Matti Latvala qui n’avait pas encore pris le volant de la Polo sur la terre a pris la suite. Le finlandais avait pu prendre place à bord de la Polo sur l’asphalte en Allemagne, mais ne connaissait pas encore l’auto sur le terrain qui domine le championnat du monde. La séance d’essais se terminait aujourd’hui mais elle a été suspendue hier en fin d’après-midi. En effet, la Polo R WRC pilotée par Jari-Matti aurait emprunté une route ouverte bitumée hors spéciale d’essais lorsqu’elle a percuté une autre auto en circulation. La voiture de tourisme a ainsi basculé et a effectué un demi-tonneau. Les occupants, un couple et leur enfant, touchés légèrement, ont été transportés à l’hôpital. L’équipage, Jari-Matti Latvala et Mikka Antilla est indemne et a pu reprendre les essais aujourd’hui pour seulement 3 heures après que la Polo ait été remise en état.

 

Sébastien Ogier : « Normalement, une fois engagés dans un championnat, nous ne sommes pas autorisés à faire des essais en dehors de l’Europe. Mais n’étant pas encore inscrit officiellement en WRC, nous avons pu saisir l’opportunité. Il est vraiment difficile de reproduire les conditions de Mexico, à savoir l’altitude et la température. Donc le meilleur moyen était de venir sur place. Certes, cela coûte cher et prend du temps, mais cela nous aidera énormément. »

 

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