Le shakedown devient une qualif

L’info circulait depuis quelques temps, la décision a été prise aujourd’hui : en 2012, le shakedown servira de séance de qualification. Le problème du balayage devenait de plus en plus critique et de plus en plus critiqué. Il y a quelques années, le premier jour du rallye, l’ordre de départ était défini par le classement inverse des 15 premiers au championnat. Les jours suivants par le classement inverse des 15 premiers au classement du rallye. Loeb gagnant course sur course puis championnat sur championnat, la règle anti-Loeb a ainsi été instauré : le premier du championnat ouvrira la route le premier jour puis le premier du classement du rallye ouvrira la route les jours suivants. Mais la FIA avait-elle la mémoire courte ? Cette règle avait été testé quelques temps auparavant avant de revenir en arrière car les pilotes ralentissait sur la route pour ne pas ouvrir et balayer le lendemain ! Voilà l’image de ce sport qui est mise en avant de plus en plus ces derniers temps. N’est-on pas là pour aller le plus vite et gagner ? Que signifie cette mascarade ? Voir des voitures au ralenti devant la ligne d’arrivée !

Depuis l’arrivée de Michèle Mouton au management du WRC, cette règle semblait vivre ses dernière heures. Mais impossible de changer les règles en cours de saison, c’est donc en 2012 que le pilote le plus rapide du shakedown choisira sa place dans l’ordre de départ pour le lendemain. Sachant que sur la terre, la première place est pénalisante car il faut balayer la couche de terre meuble en surface alors que sur l’asphalte partir en premier évite d’avoir une route souillée par le passage dans les cordes de ses prédécesseurs. Les jours suivants ont revient à l’ancienne règle, on prend l’ordre inverse des P1 & P2 dans le classement du rallye (au matin).

Il faudra donc être performant au shakedown puis le premier jour pour être bien placé pour le reste du rallye. Ce système permet de s’affranchir de ce jeu du ralentissement en fin de journée qui devenait ridicule.